Les vacances !
"C'est le printemps les températures montent" disait toute souriante Catherine Laborde or, après m'être aventurée en pyjama pied nus dehors, poussée par cette question "les carreaux sont opaques ou je rève?" j'ai pu constater qu'il grelait !!!
On dit qu'en Bretagne il ne pleut que sur les cons, imaginez donc ce que je dois leur inspirer pour me prendre de la grèle sur la face ! "Maudit hiver de cul à merde" !
Bilan des courses : les chaussettes trempées, un rhume attrappé illico et la tragique perte de mon parapluie neuf ! Il etait adorable, framboise et chocolat à rayures mais à force de la sortir tout le temps et bien oui : je l'ai perdus... seul en territoire hostile, il doit aujourd'hui tenter de mettre fin à ses jours au cap frehel, ou peut etre copiner avec des vaches normandes (on etait pas loin de la normandie) ou bien encore faire un tour à Lambé... bref la saga des parapluie continue, la traumatisme d'enfance ressurgis !
C'est une page sombre de mon histoire (attention enfants et parapluies s'abstenir), l'age où fringante sous son parapluie à pois et oreilles de chats on pense qu'on peut rester à regarder les gouttes mourir dans la rivière pendant des heures sans conséquences !!!! Oh que non !
L'enemi numéro 1 n'est jamais loin... j'ai nommé le vent ! Et oui : 1mois = 3 parapluies morts.
J'étais en CE1, le premier à avoir succombé à ses blessures etait un tout petit transparent... verdict du medecin legiste : triple fracture des vertebres metalliques suite à une collision avec un arbre.
Le deuxième, que j'ai reçu avec la phrase encore douloureuse "fais bien attention cette fois ci !" etait rouge en forme de coccinelle... il a tenté une reconversion religieuse et a percuté la goutière du préau en voulant s'elever vers le ciel... plus près de toi mon seigneur ! Crac !
Enfin, le dernier, le petit chat, s'est retrouvé entierement retourné à la suite d'une bourrasque... sa m'apprendra à vouloir danser sous la pluie avec ce vent !
Je n'avais jamais racheté de parapluie depuis... maudit parapluie de cul à merde !